Viols collectifs organisés...
On appelle ça communément "tournante". Voilà un joli mot festif pour désigner un viol collectif. Quand j'étais au collège, une tournante était un jeu de ping pong, au lycée c'était un joint qui passait de mains en mains. Aujourd'hui, quand je vois que ce mot désigne une torture, ça me met hors de moi :-(
Des viols collectifs, ça existe depuis bien longtemps. Une copine en a été victime au collège. Marlène. Elle était vue comme la salope, la fille facile du collège. On la trouvait "provocante". En fait c'était une vraie Lolita : une préado de 13 ans avec un sex appeal de femme. Des garçons plus vieux se sont emparés de son innocence et lui ont fait subir des viols collectifs à répétition. Tout le monde le savait mais tout le monde s'est tu. Tout le monde interprétait mal ce qu'il se passait. Personne n'a cru au viol quand on a lu la nouvelle dans le journal "13 ans, violée pas 6 adolescents âgés de 14 à 17 ans"... Comme si elle l'avait cherché.
Aujourd'hui encore, d'autres garçons prennent le relais. Certains "partagent" leur petite amie. Ils n'hésitent pas à utiliser violences et chantages pour les faire obéir.