Pute, un métier d'avenir ? Acheter de la chatte, un droit ?
Ecoeurée… Je viens de lire un e-mail que j’ai reçu des « panthères roses », une association que je trouvais assez sympathique. Je les croyais de notre côté… Ils se disent anti-patriarcat, mais défendent la prostitution. Je ne veux pas faire de diffamation sur cette association, mais simplement crier ma déception ! Ils soutiennent les « travailleuses du sexe » et iront marcher à leur côté le 17 mars pour la marche de la défense de leurs « droits ».
Que les choses soient claires, je ne stigmatise pas les prosituées, je suis contre le système prostitutionnel qu'elle veulent imposer.
Je suis allée voir le lien qu’il y avait dans le mail : http://www.lesputes.org
Il y est écrit noir sur blanc que :
Les « travailleuses du sexe » revendiquent un statut de travailleuses indépendantes avec les droits sociaux afférents, un droit d’association dans le travail, révision des articles du code pénal visant le proxénétisme, obtention de papiers pour les migrantes.
Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Je vais paraphraser avec mes mots :
Elles veulent que la prostitution soit un métier, qu’on puisse légalement faire du business avec, que le proxénétisme soit légal et qu’on puisse importer de la marchandise…
Le système prostitutionnel contribue à entretenir une image inférieure des femmes par rapport aux hommes. Je trouve que retirer aux hommes le droit de pénétrer une femme contre de l’argent n’est pas une atteinte aux droits de l’Homme*. Par contre, continuer à les autoriser à le faire en est une !
Ces putes, plus que minoritaires sont surmédiatisées, elles reconnaissent que l’esclavage existe, pourquoi veulent elles l’autoriser davantage avec leurs revendications ?
Elles sont contre la pénalisation du client et citent la Suède en exemple : « Nous savons grâce à l’exemple de la Suède que la pénalisation des clients a pour premières victimes les prostituées ». Je me demande victimes de quoi ? Décidément le mot « victime », les « travailleuses du sexe » l’utilisent vraiment quand ça les arrange !!! En Suède, la pénalisation du client a eu pour effets d’éduquer les hommes au respect des femmes. Là bas, il est admis qu’un cul ne se loue pas. Ceci a évidemment beaucoup freiné la demande. Le nombre de prostituées a fortement baissé. Il y a eu un travail énorme d’accompagnement des prostituées pour leur reconversion, en quoi sont elles victimes ? Les « travailleuses du sexe » semblent oublier que, la quasi totalité des putes ont un proxénète et que se faire baiser par des centaines d’hommes n’est pas leur vocation.
Elles ont l’argument facile de nous taxer de puritaines lorsque nous défendons un monde sans prostitution. Je leur répondrais que nous avons des rapports sexuels, nous baisons, nous faisons l’amour, alors non, on ne considère pas le sexe comme quelquechose de sale. Le sexe, pratiqué dans le respect de l’autre est une des plus belles activités humaines. Ce qui est sale, c’est l’argent, le pouvoir d’acheter les orifices de quelqu’un qui n’a pas de désir pour celui qui va lui enfoncer sa queue où bon lui semble. Il faudrait peut être qu’elles se posent un peu plus de questions sur ce que représente exactement pour l’ensemble des femmes, le droit pour les hommes d’acheter de la chatte, la même que nous avons toutes entre les jambes…
* Droit de l'Homme : en général j'utilise droits humains, mais dans ce cas précis, je trouve que ça a plus de force.